Les Pennes-Mirabeau : une ville au pluriel

Sécurité & prévention

Le CSU

Depuis 2014, notre commune est dotée d’un Centre de Supervision Urbain (CSU) intégré au Pôle Sécurité et chargé de la gestion des caméras déployées sur l’ensemble du territoire des Pennes-Mirabeau, la vidéoprotection étant un outil complémentaire aux missions effectuées sur le terrain par les policiers municipaux. Outre l’effet dissuasif, les informations acquises grâce aux caméras, aident à l’appréciation des situations, à la prévention des risques et menaces de tout ordre et à l’identification d’auteurs d’actes malveillants.

Les caméras pennoises ciblent exclusivement l’espace public ou les lieux ouverts au public. La commune privilégie la sécurisation de sites prioritairement sensibles : les écoles et les lieux de fréquentation tels les salles, parkings ou centres urbains. Les zones privées pouvant se trouver dans le champ des caméras (fenêtres, jardins…) sont systématiquement masquées par des filtres occultants.

Une organisation adaptée

Le CSU des Pennes-Mirabeau bénéficie d’un matériel moderne et efficient financé à 60% par le FIPD (Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance) et le conseil départemental. L’acquisition d’un logiciel d’analyse vidéo intelligent permet au personnel de traiter plus efficacement les problématiques de terrain. Et derrière les écrans, il y a des opérateurs vidéos formés, policiers municipaux ou ASVP, qui exploitent au quotidien les images pour la sécurité des biens et des personnes, dans le respect des libertés individuelles et des textes fondamentaux.

Une législation rigoureuse

La consultation et l’extraction d’images sont strictement réglementées. Cette dernière répond à une réquisition formulée par un Officier de police judiciaire, suite à un dépôt de plainte ou à des fins d’enquête. Les impératifs légaux sont rappelés dans l’arrêté préfectoral qui autorise la commune à exploiter les enregistrements de vidéoprotection selon les principes édictés découlant, entre autres, du Code de la Sécurité Intérieure et de la Loi «Informatique et libertés». Les images enregistrées sont ainsi conservées pour la durée autorisée par cet arrêté, soit 15 jours, et automatiquement détruites à l’issue. L’accès aux images, que ce soit en vision directe ou en enregistrement, est strictement limité au personnel dûment habilité et déclaré nominativement en Préfecture. La CNIL ou la Commission Départementale de Vidéoprotection, garantes des principes fondamentaux dans ce domaine, peuvent contrôler l’activité du CSU de leur propre initiative.

   

Un logiciel d’analyse ultra-rapide

Dernier arrivé parmi les outils technologiques au service de la sécurité des Pennois : le logiciel d’intelligence artificielle «Briefcam». Un outil parfaitement complémentaire à la vidéoprotection puisqu’il permet d’effectuer des recherches précises en un temps record, à partir de divers critères : taille, similitude d’apparence, véhicule, plaque d’immatriculation, nature et couleur de vêtement...

Les opérateurs peuvent ainsi analyser des heures de vidéo en quelques minutes et ainsi identifier précisément les personnes et les objets d’intérêt. Bien sûr, l’utilisation de ce logiciel est encadrée par la loi. Celui-ci est utilisé par des opérateurs vidéos formés, après réquisition de l’Officier de police judiciaire dans le cadre d’une enquête.

Autre intérêt : son utilisation lors de manifestations publiques. Si par exemple, un enfant s’est perdu dans la foule, il peut facilement être repéré à partir de critères physiques (couleur de cheveux, taille) et vestimentaires.

Localisations

Application

Risques majeurs

Météo locale

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