Édito du maire
Coup de com’, démagogie, coup politique… Que n’ai-je pas entendu de la part de certaines personnes – plus ou moins bien intentionnées – suite à ma décision du 25 avril dernier de prendre un arrêté de restriction des déplacements sur le territoire des Pennes-Mirabeau de 23h à 6h, pour les jeunes âgés de moins de 13 ans non accompagnés de personne majeure. Sachez que cette mesure, je l’assume plus que jamais à un moment où le Premier ministre demande un «sursaut d’autorité» auprès de notre jeunesse.
En effet, notre pays traverse une période marquée par de nombreux événements tragiques impliquant des jeunes, qu’ils soient victimes ou coupables. Et cette situation nécessite une réponse forte, rapide et coordonnée de l’ensemble des acteurs publics, au premier rang desquels l’État, mais aussi des intervenants de proximité que sont les maires. C’est le cas avec cet arrêté qui se veut avant tout préventif envers de nombreux mineurs souffrant d’un manque d’encadrement de la part de parents n’assumant pas leur rôle, ce qui peut engendrer chez eux un sentiment de toute puissance, d’impunité et de mépris total envers l’autorité. Les professeurs en sont victimes malheureusement au quotidien. Ce constat ne date pas d’aujourd’hui, mais les représentants politiques n’ont pas voulu le voir par manque de courage. Un courage dont j’ai déjà fait preuve dans un autre domaine, en m’opposant en 2016 à la «journée burkini» dans un parc aquatique situé à Plan de Campagne. Oui, là, aussi, j’avais assumé ! C’est pourquoi, je me demande si la démagogie et les coups politiques ne sont pas à chercher plutôt du côté de l’opposition qui, quelles que soient mes décisions, les juge mauvaises et/ou opportunistes. Et bien sûr, si je n’agissais pas, cette même opposition me taxerait d’immobilisme…
De toute façon, Messieurs Amaro et Fusone se plaisent à critiquer régulièrement mes choix en matière de sécurité. Pourtant, nous possédons des policiers municipaux nombreux et compétents, plusieurs brigades dont deux motorisées et une cynophile ; nous avons aussi des partenariats efficaces avec la Police nationale et les sapeurs-pompiers, plus de 250 caméras de vidéosurveillance et des équipements modernes (bureaux rénovés pour les Polices municipale et nationale, un centre de supervision urbain performant). Même chose lorsque j’ai pris la décision en février 2023 d’éteindre l’éclairage public la nuit afin d’effectuer des économies d’énergie conséquentes : l’opposition a sauté sur l’occasion pour critiquer ce choix de bon sens en essayant d’aiguiser les peurs liées à l’obscurité sans aucun autre argument que la… démagogie !
Heureusement, je vous sais impartiaux, car attachés à ce qui est bien et bon pour notre commune. Et si je ne prétends pas tout réussir, votre confiance renouvelée est le signe que nous agissons comme il le faut depuis de très nombreuses années en gardant le même objectif : l’amélioration permanente du cadre et de la qualité de vie aux Pennes-Mirabeau.
Michel Amiel
Maire des Pennes-Mirabeau
100% Pour les Pennes-Mirabeau
Nous vous l’avions annoncé, c’est désormais une réalité. Depuis fin mars, la Maison du Bel Âge a ouvert ses portes aux Pennes-Mirabeau. Un projet rendu possible de par l'intervention d'Agnès Pasqualetto Amiel, adjointe au maire et conseillère départementale.
Cette Maison du Bel Âge est une chance pour les séniors de notre ville car ces lieux d’accueil et de proximité créés par le Département des Bouches-du- Rhône, sous l’impulsion de sa présidente Martine Vassal, ont pour objectif de prolonger l’autonomie des aînés et d'améliorer leur qualité de vie au quotidien. Et les Pennois l’ont bien compris puisqu’en moins de deux mois, ils sont très nombreux à avoir franchi la porte de cette structure afin de participer à diverses activités et profiter de multiples services.
Cette ouverture de la Maison du Bel Âge des Pennes-Mirabeau est une vraie satisfaction car vous savez combien nous sommes attachés à la qualité de vie des séniors ; l’obtention en 2022 du label «Ville amie des aînés» en est un symbole. Cet établissement complète les nombreux services que nous avons lancés. Comment ne pas penser par exemple à la création de l’Espace séniors en avril 2022, au développement constant des animations dans les foyers-restaurants, au Conseil des Aînés Pennois toujours prompt à effectuer des propositions, aux nombreuses initiatives spécifiques à l’Idéethèque ? Sans oublier bien évidemment le travail quotidien mené par le CCAS (portage de repas, plan canicule, accueil de la plateforme France Alzheimer...).
Dernier détail qui n’est pas le moindre : l’adresse de la Maison du Bel Âge, place Victorin Isnard. Après l’Idéethèque, après le groupe scolaire Claudie Haigneré, après le poste de Police nationale, après l’Espace France Services, le quartier de la Gavotte continue ainsi concrètement sa mue au profit de l'ensemble des Pennois.
Contact :
Ensemble pour les Pennes-Mirabeau
UNE GESTION DE L’ARGENT PUBLIC TRÈS DISCUTABLE
Comme bien souvent, nous rencontrons une forte différence entre les paroles des élus de la majorité, et leurs actes. D’un côté, ils déclarent que le budget de la commune est très serré, mais de l’autre ils annoncent que «la collectivité dispose d'une trésorerie abondante» et effectuer un placement financier de 6 millions d’euros... Tout en gardant encore 13 millions d’excédent budgétaire non utilisé. Cet argent placé ne va pas améliorer l’état de nos routes, de nos écoles, ni de nos parcs et jardins. Cet argent placé ne va pas augmenter le nombre de places en crèche ou offrir plus de manifestations culturelles.
6 millions d’euros cela correspond à 10 années de subventions à l’ensemble des associations pennoises ou à la construction de la crèche promise ou à la rénovation correcte des 7 établissements scolaires. Si le groupe majoritaire de la mairie peut choisir mettre de côté 6 millions, comment accepter que des associations pennoises lancent des cagnottes en ligne pour financer le déplacement des sportifs dans les compétitions nationales et internationales ? Comment pouvons-nous accepter que les écoles ne soient pas en parfait état ?
L’augmentation de la taxe foncière l’année dernière a fait rentrer 1,3 million d’euros dans les caisses de la Mairie. Il est tout de même étrange d’augmenter la taxe foncière en octobre, pour ensuite placer 6 millions d’euros quelques mois plus tard. Comment accepter de diminuer le pouvoir d’achat des pennois pour ne rien faire de cet argent ponctionné ?
Consultez les vidéos du conseil municipal sur https://ensembleplpm.fr
Vos élus : Joëlle REYNAUD FIORILE, Cathia DELAVEAU,
Solange GORLIER LACROIX, Jean-Claude CABRAS,
Michel SCAMARONI et Romain AMARO
ensembleplpm.fr - 06 12 99 98 18
Préserver les Pennes-Mirabeau
Souvent, nous avons entendu les divers élus de notre ville, vous assurer que nous ne deviendrions pas le 17ème arrondissement de Marseille. Malheureusement, cela n’est qu’un slogan de campagne électorale.
L’urbanisation de la Gavotte et des Cadeneaux nous fait penser de plus en plus à celle de Marseille nord. Regardons ce qui s’est fait à côté de notre église Sainte-Élisabeth, de grands immeubles cubiques. Cette architecture n’a pas fonctionné à Marseille, qu’à cela ne tienne, on fait pareil aux Pennes !
Le moindre lopin de terre est exploité afin d’y construire des bâtiments. Le tout en détruisant les espaces verts et arbres comme ces Cèdres bicentenaires coupés à la Gavotte, ou les arbres des Amandiers pour faire place à un immeuble. Ils sont même coupés sans raison valable, comme ceux qui faisaient de l’ombre pour les voitures sur le parking de l’école des Bouroumettes. L’insécurité gagne peu à peu du terrain sur l’ensemble de notre ville. Les cambriolages continuent d’exploser, les agressions deviennent petit à petit de plus en plus courantes. Les voitures sont désossées comme dans les quartiers nord.
Dorénavant épicerie de nuit, barber ou chichas s’implantent à la Gavotte. La Mairie a un droit de préemption sur les commerces. Pourquoi monsieur le Maire laisse-t-il faire ? Aujourd’hui c’est à la Gavotte, mais demain ? d’autres quartiers seront touchés par ce type d’établissements.
La volonté de dissoudre notre ville dans le magma Marseillais ne date pas d’hier. Souvenez-vous, l’ensemble des élus du conseil municipal (sauf nous) ont systématiquement soutenu des candidats pro métropole. Autre marqueur fort de la volonté de désagréger notre ville dans Marseille. Lors des commémorations, l’ensemble des élus d’opposition présents (sauf nous) et une partie des élus de la majorité arborent les mêmes écharpes que les élus marseillais aux couleurs de la ville de Marseille.
Préservons les Pennes, son architecture, son identité, et notre cadre de vie !
Contact : Maximilien Fusone au 06 03 45 45 78
et par mail
Nous Pennois, écologiques, citoyens, solidaires
Luttons tous ensemble contre la perte de la biodiversité
C’est un problème mondial majeur, qui touche aussi bien évidemment notre commune. Les chiffres sont alarmants. En effet, on estime que le taux actuel d'extinction des espèces est de 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel avant l'activité humaine. Certaines études suggèrent que jusqu'à un million d'espèces pourraient être menacées d'extinction dans les décennies à venir si des mesures ne sont pas prises pour inverser la tendance.
Il est urgent d'agir pour protéger et restaurer la biodiversité en adoptant des pratiques de développement durable essentiels pour maintenir l'équilibre écologique, soutenir la santé des écosystèmes urbains et améliorer la qualité de vie des habitants.
Dans notre commune, la déforestation, et l'urbanisation, sont les principales causes de la perte des habitats naturels.
Des choses ont été faites : La diminution la pollution lumineuse nocturne a déjà dû avoir eu pour effet de préserver les cycles naturels de la faune et de contribuer à la protection de certaines espèces nocturnes. De même que la réduction de l’utilisation de pesticides et d’engrais chimique dans l’entretien des espaces verts.
Mais on manque sérieusement de dynamisme : il faut faire plus en matière de préservation des espaces verts car ils servent d'habitats pour de nombreuses espèces végétales et animales . Intégrons par exemple des infrastructures vertes dans la planification urbaine, telles que les toits végétalisés, et les murs végétaux. Créons des corridors verts et des couloirs de migration pour permettre aux espèces de se déplacer entre les différents habitats urbains. Cela favorise ainsi la connectivité écologique et la diversité génétique.
Mais surtout, sensibilisons les habitants aux enjeux de la biodiversité de façon à promouvoir des comportements respectueux de l'environnement et encourager la participation citoyenne. Ces mesures sont pourtant relativement simples à mettre en place !
Rosy INAUDI
pour «Nous Pennois, écologistes, citoyens, solidaires»
