Les Pennes-Mirabeau : une ville au pluriel

Expression politique

 

Édito du maire

Économie d’énergie : passer à la vitesse supérieure !

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que notre monde fait face à des défis énergétiques de plus en plus prégnants. Réduire la consommation d'énergie est plus qu’une nécessité, c’est devenu une obligation que nous nous imposons ici depuis plusieurs années. Notre engagement dans la démarche «Agenda 21» dès 2009, en est l’exemple le plus marquant. D’ailleurs, quelques années après son lancement, nous obtenions de la part de l’État le label «Agenda 21 local France». Le ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie – Philippe Martin – saluait alors «l'engagement de notre territoire ainsi que sa contribution à la transition écologique». Et pour ne citer que deux exemples illustrant notre volonté, je pourrais parler de notre travail mené sur l’éclairage public ou les choix que nous avons faits pour l’Idéethèque, ce bâtiment ayant d'ailleurs obtenu le Label or «Bâtiment durable méditerrannéen».

Dans ce domaine de l'énergie, à l’échelle planétaire, la situation ne s’est pas améliorée. Elle s’est même aggravée avec la guerre en Ukraine et ses lourdes conséquences sur les finances des collectivités qui ne bénéficient pas de bouclier tarifaire. Aux Pennes-Mirabeau, entre 2021 et 2023, on s’attend à une hausse de 244% de la facture d’électricité ! Il faut donc passer à la vitesse supérieure en termes d’économie, tout en continuant à travailler sur des projets innovants. C’est pour cette raison que nous avons pris la décision d’opter pour une extinction nocturne entre minuit et 5h du matin, une décision efficace et qui ne devrait pas trop vous impacter. Il faut quand même rappeler que l’éclairage public est avant tout destiné aux piétons ; les véhicules ayant leur propre éclairage. C’est pourquoi, nous avons privilégié ces horaires au moment où les déplacements à pied sont limités voire inexistants.

Quant aux projets innovants – nous vous en présentons deux dans ce numéro du Pennois –, leurs conséquences en termes d’économie d’énergie et de développement durable vont être déterminantes. Celui de la ferme solaire avec l’utilisation de panneaux photovoltaïques devrait permettre d’éviter la production de plus de 350 tonnes de CO² par an. Ce n’est pas rien ! Par ailleurs, dans les écoles, une première phase de travaux menée sur le groupe scolaire de la Renardière a permis de constater une baisse de consommation électrique de près de 10 000 kWh, si on compare la consommation de décembre 2021 à celle de décembre 2022. Et ce n’est qu’un début !

Pour terminer cet éditorial, je tiens à remercier les nombreux Pennois vigilants en matière d'économies d’énergie. Chaque action individuelle a un impact sur notre environnement. Ensemble, continuons de créer une ville durable pour nos enfants et petits-enfants.

Michel Amiel
Maire des Pennes-Mirabeau


100% POUR LES PENNES-MIRABEAU

Ce mois-ci, nous souhaitons exceptionnellement utiliser notre encart pour mettre en lumière un sujet qui ne concerne pas directement la ville des Pennes- Mirabeau mais qui nous tient tout particulièrement à cœur : celui de la cause arménienne et plus particulièrement la tragédie humanitaire qui se déroule actuellement en République d'Artsakh dans l'indifférence générale.

En effet, depuis le 12 décembre dernier, cette République subit un blocus de la part de ressortissants azéris armés, en totale violation du droit international et humanitaire, mettant en danger la vie de 120 000 Arméniens, dont 30 000 enfants privés d'approvisionnement de nourriture, de médicaments de gaz et d’électricité.

En soutien, nous avions organisé fin 2022 à l’Idéethèque un concert caritatif au profit de l’Unicef pour l’Arménie, comme nous avons accueilli ces dernières semaines à l’hôtel de ville deux conférences afin de sensibiliser les Pennois à la tragédie que vit la République d'Artsakh.

Parce que le peuple arménien, qu'il soit d'Artsakh ou d'Arménie est véritablement en danger de mort, nous tenons à réitérer notre soutien indéfectible à ce peuple millénaire, courageux, et amoureux de la France dont la survie ne tient aujourd'hui qu'à un fil. Les Arméniens et plus globalement les chrétiens d'Orient ont plus que jamais besoin d'aide et comptent sur nous, ne les oublions pas.

Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


ENSEMBLE POUR LES PENNES-MIRABEAU

Ces derniers mois, nous nous inquiétons du nombre important de recours contre des permis de construire délivrés par la Mairie. Zéro conciliation. Zéro compromis. Notre commune est dirigée sans concertation. Ce qui explique le nombre de procédures juridiques. Aussi bien les habitants que les sociétés privées ou les différentes administrations publiques engagent des requêtes contre la Ville qui doit à chaque fois se défendre devant les tribunaux et engager des avocats. Nous ne comprenons pas cette volonté d’imposer son point de vue sans essayer de faire des compromis acceptables pour les différentes parties.

Le préfet des Bouches du Rhône, lui-même, a engagé plusieurs procédures à l’encontre de la Mairie, en particulier pour des constructions en zones à risque d’incendie ou inondations. Comment se fait-il que la préfecture et la mairie soient dans de tels désaccords que cela finisse devant les tribunaux? N’y a-t-il donc aucun moyen de concilier les points de vue sur l’urbanisation? Dans ce cas précis, La préfecture a été débouté sur une pirouette juridique. Mais le fond du problème est toujours présent. Pourquoi la préfecture considère-t-elle que la construction se situe dans une zone dangereuse donc non constructible quand la mairie n’en tient pas compte ?

Y a-t-il une anticipation et un projet réellement définit pour l’urbanisation de notre commune ? Rien ne l’indique, ni le refus de Monsieur Le Maire de produire une projection pluriannuelle des dépenses d’investissement, ni le refus de présenter la vision de l’urbanisation future des Pennes.

Nous déplorons les constructions qui ont poussé autour de l’église de la gavotte et déstructurent et enlaidissent le quartier Monaco. La Mairie aurait pu alléger un pareil projet. Lors de l’enquête publique nous avions émis des remarques sur le projet architectural qui était déjà visiblement horrible.

Nous savons seulement que la volonté est d’atteindre 26500 habitants aux Pennes-Mirabeau dans les prochaines années. Dans quel but ?

Vos élus : Joëlle REYNAUD FIORILE, Cathia DELAVEAU,
Solange GORLIER LACROIX, Jean-Claude CABRAS,
Michel SCAMARONI et Romain AMARO
ensembleplpm.fr - 06 12 99 98 18


PRÉSERVER LES PENNES-MIRABEAU

CHERCHONS PROFESSEUR DE FRANÇAIS POUR EXPLICATION DE TEXTE : projet éducatif du Plan Mercredi de la Mairie.

«Au cours de l’adolescence, les loisirs évoluent par la nature des activités pratiquées comme par les conditions de leur exercice, les outils numériques venant aujourd’hui brouiller les repères de temps et d’espace. Cette évolution étaye autant qu’elle exprime le processus de construction identitaire des jeunes, notamment en termes de genre, qui s’autonomisent par rapport à la famille au fur et à mesure qu’ils s’insèrent dans le groupe de pairs.»

Vous n’avez rien compris ? Nous non plus. Quand nous avons demandé à la Majorité Municipale d’expliquer le sens de ce texte, nous n’avons pas eu de réponse. Aligner des mots dans des phrases «savantes», ça fait intello. Méthode de gauche qui permet de modeler la jeunesse. C’est la «DÉCONSTRUCTION» chère à Sandrine Rousseau. Les méfaits de cette mode sont déjà là : notre belle langue française est bafouée. Notre Maire, soutien de cette pratique, a soumis au vote du Conseil Municipal, la convention de médiation. Ainsi on écrit « du.de la médiateur.e ». Le Ministre de l’Éducation Nationale proscrit le recours à l‘écriture dite «inclusive» qui est nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française. Cette écriture n’est pas reconnue dans les documents officiels et n‘a pas de valeur juridique. Souvenez-vous, le Président de la nouvelle crèche de la Renardière utilise cette écriture. Pas trop tôt pour déconstruire, alors que ces enfants ne sont pas construits sur les bases de notre société ancestrale.

A la tête de l’État, Macron explique qu’il n’y a pas de culture en France. A l’Université ou dans les administrations, et maintenant ici à la Mairie, ce courant de pensée devient puissant. Un député et universitaire qui prône la déconstruction milite pour rapatrier les terroristes en France !

DANGER : UNE PARTIE DE LA CLASSE POLITIQUE RALLIE CETTE IDÉOLOGIE NOCIVE.

Contact : Maximilien Fusone au 06 03 45 45 78
et par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


NOUS PENNOIS, ÉCOLOGISTES, CITOYENS, SOLIDAIRES

Osons ! Les espaces constructibles manquent, mais les friches industrielles et commerciales se multiplient. Tel est le cas sur l'ancienne fabrique d'agglos face à Conforama sur la zone commerciale de Plan de Campagne. Deux options s’offrent à nous, qui correspondent en fait, deux choix de société.

D’un côté, ceux qui affichent des projets de boutiques, donc de béton et de goudron, et de l’autre ceux qui aspirent à un autre monde, une autre façon d’investir l’espace !

Que manque t’il à cette immense zone ? des grandes surfaces ? des cuisines ? de la mode ? des télés ? ou un lieu où les gens pourraient goûter à la sérénité ? Les boutiques ouvrent, ferment, se succèdent, déménagent... beaucoup sont souvent ouvertes 7 jours sur 7 (et pourquoi pas la nuit ?) malheureusement, ce sont les salaires et une vraie qualité de vie au travail qui ne suivent pas.

Alors osons ! Osons un projet innovant à côté du royaume de la carte bleue, osons la gratuité, osons l'espace vert, osons les jardins d'enfants, osons des arbres. Osons aussi des WC gratuits, des cheminements piétons végétalisés.

Mais ce n’est pas qu’à plan de campagne que s’appliquent ces deux choix de société, c’est sur toutes les décisions ! C’est souvent parce que les hommes sont sortis des schémas formatés que l’humanité a avancé pour ne citer que Copernic ou Olympe de Gouges qui a osé affirmer ses idées d’égalité au détriment de sa vie. Et si on aborde un sujet d’actualité : les retraites. Doit-on en faire supporter le coût aux plus démunis ou osons autre chose qui les protège et ne fera pas d’eux des mendiants à l’aube de leur vie ! Ce gouvernement manque sérieusement d’imagination ! Franchement, vous Pennois, qu’en pensez-vous ? Seriez-vous prêts à oser pour des projets innovants, écologiques, solidaires et citoyens ? Alors, soyez des nôtres lors des prochaines manifestations d’expression populaires !

Rosy INAUDI
pour «Nous Pennois, écologistes, citoyens, solidaires»
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